Autrefois, les conduits de fumée n’existaient pas : le foyer était ouvert et disposé au pied d’un mur et la fumée suivait celui-ci pour s’échapper par un orifice ouvert dans le toit de l’habitation. Pour prévenir les risques d’incendie, ce mur était régulièrement nettoyé de la suie au moyen de « ramon » qui était faits de branches. D’où le terme « ramoner », et l’action de ramoner s’appelle le « ramonage ».
Le métier de ramoneur de cheminée est ainsi un métier ancien qui s’est développé à la fin du moyen âge en France lorsque les cheminées se généralisèrent et que les conduits de cheminée devinrent assez larges pour que les ramoneurs puissent y entrer et y pratiquer le ramonage.
A l’époque les maîtres ramoneurs de cheminée recrutaient de jeunes enfants ensemble ils sillonnaient la France, frappant à la porte des maisons pour proposer leurs services de ramonage. La durée de travail des jeunes ramoneurs de cheminée étaient souvent d’au moins 14 heures. Ils devaient gratter la suie à l’intérieur des conduits de cheminée ce qui était extrêmement toxique et ils mourraient ainsi souvent très jeune. Face à ce constat que l’utilisation de brosses à manche télescopique ou de l’hérisson se développa et devinrent les outils principaux des ramoneurs, en lui évitant de rentrer dans les conduits de cheminée.
Pour ces enfants, âgé souvent de 6 à 14 ans, le métier du ramonage de cheminée était un environnement extrêmement dur ou les moments de détente étaient rares, sans dimanche ni jours de congé pendant toute la saison.